. |
Accueil |
Analyses de rêves |
Sommeil et rêves |
Chronobiologie |
Psychosoma |
Pharmacie |
Diabète |
Toxicologie |
Livres et Documents.pdf |
Auteur |
SOMMAIRE
Charte éditoriale
|
Médecine et psychosomatique
|
|
|
Depuis la fin du XIXe siècle, notre médecine dite scientifique sépare, "au nom de la science", le corps et la psyché. Le corps serait une machine biologique auto-régulée, indépendante du système neuro-psychique.
En 1977, le prix Nobel de médecine a récompensé la découverte des hormones peptidiques cérébrales et renversé ce dogme qui a gouverné la médecine pendant un siècle. Ces hormones et des centaines d'autres neuromédiateurs sont les intermédiaires biologiques entre le corps et la psyché.
Grâce à ses centaines de neuromédiateurs, le cerveau est une formidable interface entre le système psychique et l'ensemble des fonctions physiologiques.
Ce dossier a donc pour but de montrer la nature, la multiplicité et l'importance médicale des liens entre biologie et psyché :
La médecine moderne est profondément malhonnête et anti-scientifique quand elle réduit les maladies à des questions de biologie et considère toutes les interactions psychosomatiques comme de l'occultisme.
La médecine doit réunir ce qu'elle a séparé pendant un siècle, revenir à une ancienne conception globale, biologique et psychique, des maladies.
Il fallait bien un prix Nobel pour renverser le dogme qui sépare la vie psychique et la vie organique et donner les bases scientifiques d'une médecine globale dans laquelle le corps et la psyché sont inséparables.
Pendant plus d'un siècle, la médecine occidentale a affirmé que l'activité électrique du système nerveux n'avait aucun effet sur les fonctions biologiques.
Il est maintenant prouvé que les neurones sécrètent des centaines de substances chimiques, des "neuromédiateurs" qui pilotent toutes les fonctions physiologiques périphériques.
Le prix Nobel 1977 marque les débuts d'une nouvelle discipline, l'endocrinologie du cerveau et d'une nouvelle conception de la médecine, psychosomatique.
Aujourd'hui les relations entre le corps et le système neuro-psychique ne sont plus du domaine de l'occultisme mais bien du domaine de la science : une nouvelle branche de la médecine, "psycho-biologique ou psycho-somatique" est à explorer et à développer.
De nombreux médecins pensent que le psychisme, l'environnement, le stress jouent un grand rôle dans le déclenchement, l'évolution ou les rechutes de nombreuses maladies.
Avec le Prix Nobel 1977, la faculté ne peut plus s'opposer à ces idées. La médecine a maintenant des raisons scientifiques de s'intéresser au psychisme des malades. Dans cette perspective l'étude des rêves des malades a une grande importance.
Deux chapitres de "L'échec de la médecine occidentale" sont consacrés à ces questions. Vous y découvrirez l'histoire étonnante des recherches qui ont abouti au prix Nobel 1977, dont 1/4 a été attribué au chercheur français Roger Guillemin (Salk Institut, San Diego).
La longue liste des prix décernés depuis 1901 aux chercheurs et aux médecins nous apprend bien d'autres choses sur la médecine moderne, ses découvertes, ses progrès, mais aussi ses erreurs, ses limites et ses échecs.
Ce dossier est donc l'occasion de présenter quelques aspects méconnus d'une médecine moderne très différente de l'image triomphante que les médias nous imposent.
De nombreux livres écrits à propos d'une médecine globale ou psychosomatique manquent de fondement scientifique, et les démarches proposées se limitent à une psychologie de surface qui ignore les racines inconscientes des maladies.
Comme la médecine officielle a toujours combattu ces démarches, cette bibliographie se fonde d'abord sur le prix Nobel 1977, preuve scientifique indiscutable de la valeur d'une médecine globale, "corps et âme" que la Faculté méprise. Les documents essentiels sont en anglais sur ce site :
http://nobelprize.org/nobel_prizes/medicine/laureates/1977/index.htm
D'autre part, les racines psychiques des maladies sont le plus souvent inconscientes et elles se manifestent dans les rêves des malades. Nous reprendrons ici une démarche plusieurs fois millénaire, appliquée dans les temples d'incubation de l'antiquité, une démarche interdite dès les premiers siècles de l'ère chrétienne dans toute la civilisation occidentale : comme C.G. Jung dans son "Essai d'exploration de l'inconscient", nous dirons que pour étudier l'aspect psychique des maladies, il faut en venir à l'analyse des rêves : voir le dossier consacré à ce sujet.
"Convaincue depuis toujours que la médecine généralement pratiquée en France relève plus du "service après vente dépannage" qu'autre chose. Comment faire abstraction de cet ensemble qu'est le corps humain. Je trouve très courageux de votre part de dire haut et fort à vos confrères qu'ils se trompent (ou qu'ils ont été trompés). Bon courage et bonne continuation." Isabelle C.
"Je viens de lire votre livre (l'échec de la médecine) acheté aux « Mots Doubs » cet automne 2005 à Besançon, et je vous adresse ma reconnaissance pour avoir le courage d'écrire certaines vérités sur la médecine occidentale ; le chemin sera encore long pour que ces « maîtres de la science » se remettent en cause, acceptent de lâcher prise et de considérer l'être humain dans sa globalité tout en s'intéressant un peu (beaucoup) plus à un concept systémique...
Eu égard à mes craintes que votre ouvrage ne soit trop technique, je tiens à vous dire que j'ai eu beaucoup de plaisir à vous lire et je vais même me procurer votre livre sur les rêves car il me semble qu'en fonction du travail personnel que je fais et de mon chemin de vie, certaines pistes ou réponses peuvent s'y trouver...
Votre approche, même si je pense qu'elle peut (même doit) déranger certains de vos confrères (mais les considérez vous encore comme tel ???), mérite d'être partagée à titre informel afin de permettre aux personnes en recherche, d'avoir sinon une réponse au moins une pièce du puzzle pour leur chemin de vie." M. L.
Prix Nobel 1977
Fondement de la médecine
psychosomatique
Conditions Générales de Vente
Politique de confidentialité
Politique de retour
Sitemap