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L'analyse des rêves
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L'interprétation sur le plan intérieur, le plan du rêveur lui-même, est essentielle pour la compréhension de nombreux rêves.
95 % des personnes mettent leurs rêves en relation avec le monde extérieur et leur vie concrète. Or les rêves parlent bien plus souvent de ce qui se passe à l'intérieur de soi :
Les rêves décrivent notre façon de penser et de faire des choix. Ils parlent de ce que nous sommes et de notre évolution. On rêve très peu pour les autres et très souvent pour soi.
Les rêves semblent souvent incohérents parce qu'ils ont une signification intime. Il faut se dire : « Il se passe en moi quelque chose qui ressemble à ce que j'ai rêvé. » Dans une telle interprétation, les éléments, les personnages et les situations du rêve se rapportent au rêveur lui-même.
Le rêve est alors une sorte de radiographie de la situation psychique du rêveur, une image de sa situation personnelle, intérieure.
Bien entendu, le langage du rêve est imagé, ou symbolique : les objets, les personnages et les situations ont une signification abstraite.
Le niveau émotionnel d'un rêve est souvent dissocié du rêve lui-même : un rêve banal peut être impressionnant. Les émotions qui accompagnent un rêve conditionnent sa mémorisation et la façon dont il va influencer notre vie consciente:
Quand un rêve nous impressionne, il est mémorisé, nous cherchons à le comprendre et parfois même nous prenons une décision inhabituelle
Il y a toutes sortes de rêves, du plus banal, vite oublié, au plus puissant, impressionnant, mémorisé pendant des années et parfois même toute une vie. Les cauchemars sont des rêves très impressionnants avec, au réveil, une impression de danger vital, imminent.
Le principe de ces rêves est très simple : Ils corrigent et rééquilibrent ce que nous pensons de nous-même ou de l'extérieur. Ils nous montrent le coté pile quand nous ne connaissons que le coté face. Il nous montrent le coté positif de ce que nous voyons en négatif. Les rêves compensateurs nous dérangent ou nous semblent idiots parce qu'ils nous disent le contraire de ce que nous pensons.
Les rêves compensateurs corrigent notre ego, nos excès et nos erreurs de jugement.
Avec la fonction de compensation des rêves, notre jugement s'équilibre entre les extrèmes, nous arrivons à une conception plus juste, plus mesurée, plus équilibrée de nous-même et du monde qui nous entoure.
Le rêve est une fonction naturelle qui existe chez tous les mammifères, et l'interprétation d'un rêve devrait aussi être la plus naturelle possible.
Dans ce premier exemple, le reve tente de corriger l'idée que le rêveur se fait d'un conflit avec son employeur. Ce patient de 30 ans a décidé de porter plainte contre son patron et il est très sûr de lui, il pense le faire condamner. En réalité, son employeyr a une situation sociale et politique très solide, et le résultat d'une telle démarche est très incertain. Comme je demande à mon patient s'il a rêvé de son affaire, il me raconte ceci :
« Il se souvient d'une simple image de son patron, qu'il voit imposant et plutôt dangereux. »
Cette simple image prévient le rêveur du danger que son patron représente et qu'il a mal évalué : le rêveur ne fait pas le poids et il s'attaque à plus fort que lui. Malgré mes conseils de prudence, mon patient n'a tenu aucun compte de son rêve et il a gardé ses illusions jusqu'à ce que le tribunal lui donne tort. Frustré, il s'est vengé en agressant physiquement son patron, ce qui l'a conduit en prison pour quelques mois !
Ce rêve compensateur venait corriger une attitude consciente défectueuse et une mauvaise analyse de la situation.
Le patient aurait dû regarder la situation avec les yeux de son rêve et ne pas s'attaquer à plus fort que lui, même s'il était dans son droit...
C'est le rêve d'un chercheur qui justement se consacre à l'étude du sommeil. Une image de ses rêves l'a tellement impressionné qu'il la reproduit au début de sa publication sans lui donner d'interprétation. Cette image est dure, il s'en dégage une impression pénible :
« Un gros cube de glace est placé sur le plateau d'une énorme scie circulaire et il est déjà à moitié coupé en deux ! À l'intérieur, on distingue les silhouettes figées de poissons tropicaux multicolores. »
La scie circulaire et les poissons figés dans la glace... cette situation tout à fait étrange est facile à interpréter comme une compensation au travail de ce chercheur. En appliquant des méthodes scientifiques, enregistrements et statistiques, à l'étude du rêve, son intellect froid n'évalue que des données chiffrées, figées. Le dynamisme du rêve, son aspect émotionnel, sa relation avec la vie et ses incessantes transformations, tout est perdu ! La glace qui emprisonne les poissons tropicaux décrit bien une situation artificiellement figée et privée de chaleur humaine. Cette scène représente la méthode que le chercheur applique à l'étude de l'inconscient et des rêves.
En réalité la mer avec ses poissons tropicaux décrit bien à la richesse multicolore et exotique du monde intérieur et de l'inconscient. En neurophysiologie, le système psychisme du nouveau-né émerge peu à peu d'un océan d'inconscience. En psychanalyse, la mer est un océan psychique intérieur aux profondeurs insondables, un symbole de l'inconscient.
Cette image montre au chercheur les aspects négatifs de sa méthode expérimentale. Elle manque de finesse et de chaleur, elle n'étudie pas et ne respecte pas la vie. L'inconscient et les rêves forment un univers vivant, riche et coloré comparable à une mer tropicale avec ses poissons. Le monde des rêves doit être étudié en respectant sa spontanéité et son dynamisme incessant.
Nous ne nous connaissons pas nous-même et notre personnalité évolue lentement : beaucoup d'aspects de notre personnalité restent inconscients jusqu'à ce qu'ils se manifestent et se réalisent dans notre vie familiale, sociale et professionnelle. Alors ce qui nous fascine chez l'autre est ce que nous ne sommes pas encore.
La projection est un phénomène psychique qui plaque sur une personne ou un objet extérieur l'une des parties et fonctions encore inconnues de notre personnalité.
À cause de nos projections, notre personnalité en devenir nous apparaît d'abord sous les traits de personnes connues ou inconnues qui appartiennent au monde extérieur, et de la même façon dans nos rêves.
À cause de nos projections, certaines personnes du monde extérieur comme nos parents, nos amis ou nos ennemis prennent une importance démesurée.
Les projections sont contraignantes. L'autre devient le support d'une partie de nous-même, ce qui le rend indispensable. Les projections faussent les relations et créent des dépendances embarrassantes :
Ces aspects projetés et inconscients de notre personnalité apparaissent dans nos rêves. Ils nous permettent ainsi d'identifier nos projections, de nous comprendre nous-même et de mieux comprendre les autres :
Ce rêve très simple illustre le mécanisme de projection tel qu'il apparaît dans les rêves. Le personnage extérieur représente une partie inconsciente de la personnalité de la rêveuse. Il s'agit d'une jeune femme qui rêve...
« ...qu'elle se dispute avec sa meilleure amie. »
Le rêve est très banal. Pour cette jeune femme, il est d'autant plus étrange qu'elle n'a aucune raison de se disputer avec son amie. Faut-il y voir la preuve de pulsions agressives ou sexuelles refoulées et inconscientes ? Freud aurait sans doute affirmé que cette femme souhaitait inconsciemment un conflit avec son amie...
Pour interpréter ce rêve sur le plan intérieur, il faut d'abord savoir ce que la rêveuse voit chez son amie, ce qu'elle projette de sa propre personnalité sur son amie. Quand la rêveuse parle de son amie, elle la décrit comme une personne « toujours bien disposée et prête à rendre service » La situation est dont très simple :
Cette amie est la projection des aspects serviables et bienveillants de la rêveuse elle-même :« Le conflit est intérieur, la rêveuse est en guerre avec elle-même. »
Une telle interprétation est utile à condition que la rêveuse y adhère. Elle confirme alors que dans la réalité, elle pense que certaines personnes profitent d'elle et que cela a assez duré. Elle a décidé de ne plus se laisser faire... etc !
Ce rêve compensateur tente de corriger cette attitude négative ou égoïste il invite la rêveuse à rester attentionnée, même si parfois on profite de sa gentillesse. Ce genre de rêve est très utile car il montre à la rêveuse où est le meilleur d'elle-même. Elle peut ainsi éviter un conflit et évoluer de façon positive.
D'une façon plus générale, une bonne analyse est souvent utile, elle enrichit et guide le rêveur :
Chez l'adulte, les rêves dont le personnage central est l'un des parents du rêveur sont souvent des projections : le rêve concerne la « fonction paternelle ou maternelle » du rêveur, comme dans l'exemple suivant :
La rêveuse fait un rêve récurrent qui la culpabilise énormément : « Elle découvre sa mère abandonnée dans une maison de retraite, et sa mère l'accable de reproches »
Un rêve récurrent est un rêve mal interprété. Dans la réalité, la mère de la rêveuse est décédée et elle n'a rien à se reprocher. Mais le rêve signifie que la rêveuse « a mis sa propre fonction maternelle à la retraite ». Le rêve lui reproche de négliger sa vie de famille et de fait, elle a une vie très extravertie que son mari et ses enfants lui reprochent.
Dans les rêves, les projections doivent être interprétées comme des fonctions connues ou inconnues du rêveur lui-même. Si le personnage onirique est inconnu, il s'agit d'une fonction inconnue du rêveur, qui est appelée à jouer un rôle dans sa vie par la suite. C'est tout simple, n'est-ce pas ! En pratique, c'est assez difficile.
Ces rêves sont spécifiques car il s'y trouve beaucoup de projections de leur personnalité encore immature et beaucoup de compensations du monde extérieur. On y rencontre aussi beaucoup de thèmes magiques ou mystiques, des histoires de princes ou de princesses, d'anges et de démons.
Chez un enfant, l'exemple précédent doit être interprété d'une façon tout à fait différente. Un enfant n'a pas de fonction paternelle ou maternelle active et quand il rêve de son père ou de sa mère, il s'agit surtout de compensations. Ces compensations sont parfois de vrais cauchemars capables de bouleverser la personnalité de l'enfant et la vie de famille..
Les rêves d'enfants représentent souvent une description symbolique du monde des adultes qui les entoure : « Le roi est nu ! » N'en déplaise à certains, la vérité sort de la bouche des enfants, et souvent ils l'expriment sans la comprendre eux-même, ce qui dérange énormément.
L'une des fonctions du rêve est d'assurer l'individuation, c'est à dire l'apparition et le développement harmonieux des différents aspects de la personnalité : le rêve guide le rêveur vers sa totalité psychique.
Le rêve précédent, « la meilleure amie », est déjà un rêve d'individuation. Dans un premier temps, il identifie un aspect très important de la personnalité de la rêveuse avec une fracture, une guerre intérieure. Dans un deuxième temps, ce rêve invite la rêveuse à se comporter comme sa meilleure amie, le rêve montre dans quel sens la rêveuse doit évoluer. En limitant les revendications de son ego et en acceptant de rendre service, la rêveuse va améliorer toutes ses relations extérieures, familiales, professionnelles.
Les composantes immatures de notre personnalité préexistent, inconscientes. Elles sont comme les gênes, comme un oeuf, comme le germe d'une plante, comme un embryon, ou encore comme un petit enfant qui commence sa croissance. Toutes ces images apparaissent clairement dans les rêves et elles décrivent ce qui est immature chez le rêveur, les aspects de sa personnalité qui doivent se développer.
Quand le rêve parle d'un petit enfant, il s'agit bien de ce germe, du futur de notre personnalité, et il se présente de nombreuses façon en fonction de l'attitude du rêveur à l'égard de lui-même :
Si le rêveur adopte une attitude positive, accepte de changer et d'évoluer intérieurement, il s'agit de rêves positifs, par exemple :
Dans le cas contraire, le rêveur psychorigide est incapable d'évoluer. La peur du changement l'empêche de s'ouvrir à de nouvelles façons de penser et d'orienter sa vie. Cette rigidité psychique va se manifester dans ses rêves de façon inquiétante ou dramatique, avec des pertes, des accidents et des morts :
Tous ces rêves, positifs ou sinistres, ne parlent que de l'enfant intérieur et de l'évolution, positive ou négative, du rêveur lui-même.
Quand un enfant meurt dans nos rêves, c'est la partie enfant de notre être qui meurt, c'est notre avenir qui meurt.
On peut alors assurer au rêveur, assailli par ces images morbides, qu'elles vont disparaître s'il libère l'esprit d'enfance qui étouffe et crève au fond de lui...
Dans chaque être humain, il existe un esprit d'enfance et d'innocence que Saint-Exupéry évoque dans son livre "Le Petit Prince". Deux générations se sont extasiées devant ce texte sans jamais comprendre qu'il s'agit de l'enfant intérieur, de leur enfant intérieur.
Il s'agit d'un grave problème de notre époque, qui concerne toutes les personnes dont la simplicité et la spontanéité sont submergées par des préoccupations d'adultes : l'argent, l'ambition, le sexe, la vie matérielle, la sécurité... Dans ces rêves, le rêveur et l'enfant sont une seule et même personne.
On parle aujourd'hui de « plasticité cérébrale » alors que les hommes sont psychorigides. Nous vivons à une époque où le "Petit Prince" caché au coeur de chaque être humain, l'enfant intérieur est en danger de mort. Pour beaucoup de nos concitoyens, cet enfant intérieur est même déjà mort.
Quand des parents rêvent que leur enfant est en danger, ils attribuent cela à des peurs... qui sont en réalité une peur de la mort de leur enfant intérieur.
Cette question revient souvent, et il s'agit bien d'un thème directement en relation avec le développement intérieur et l'individuation.
Les dents permettent de mordre et de mâcher, et ainsi de saisir, dans le monde extérieur, ce dont on a besoin pour vivre et assurer notre croissance. On dit bien « mordre dans la vie à pleines dents ». On dit aussi « avoir une dent contre quelqu'un », quand nos intérets vitaux semblent opposés à ceux d'une autre personne. On dit encore « se casser les dents » quand on échoue devant une affaire trop difficile. Privés de dents, les nourrissons et les vieillards sont passifs et ils dépendent de leur entourage. On dit aussi que chaque naissance « coûte une dent » à la femme, ou encore que quelqu'un « ne veut pas en démordre », quand il ne veut pas abandonner de vieilles idées.
Toutes ces expressions sont significatives du sens symbolique à donner aux rêves de dents. Comme notre vie matérielle, le développement de notre personnalité se heurte à des obstacles passagers ou définitifs :
« Rêver que l'on perd ses dents » signifie que notre personnalité profonde ne s'épanouit pas dans son interaction avec le monde extérieur. Notre vie psychique stagne ou régresse, notre mode de vie fait obstacle à une évolution psychologique fondamentale.
Certes, le rêve n'annonce pas la mort, mais il décrit une situation "contre-nature" et dangereuse. Prolongée, cette situation aura des conséquences néfastes à la fois sur le plan psychique et physiologique. Ainsi la croyance populaire est en partie vraie. Quand on perd ses dents en rêve, on risque, à long terme, de tomber nerveusement ou physiquement malade et on doit s'investir d'une autre façon dans la Vie.
Les rêves où nous perdons des dents nous avertissent que notre développement intérieur, notre individuation est entravée. Et cela se produit parfois quand tout semble nous réussir dans le monde extérieur. Il faut règler ou contourner les conflits, se réorienter physiquement et psychologiquement, trouver la ligne de moindre résistance qui nous permettra de nous épanouir véritablement, parfois au détriment d'une certaine réussite apparente.
Ces rêves récurrents et très pénibles se répètent pendant des années après un traumatisme. Le rêveur a l'impression de revivre sans fin une période difficile de sa vie et il interprète ses rêves comme un effet de la peur éprouvée dans le passé.
Les traumatismes ne sont pas tous des effets du hasard. Il existe parfois une relation significative entre le traumatisme physique et l'évolution psychique: le traumatisme survient précisément au moment ou le développement de la personnalité de l'individu est entravé, il fait les mauvais choix et s'oriente dans la mauvaise direction professionnelle, familiale ou autre :
Les rêves récurrents post-traumatiques signifient que l'individuation est entravée. Ils se répètent parce que la situation initiale accompagnée d'un traumatisme n'a pas changé. Les conditions intérieures se prolongent et la personnalité du rêveur n'a pas évolué : il aurait dû, suite à son accident, changer de route, de vie, de façon de penser, de conjoint ou de relations...
Dans toute l'histoire de l'humanité et dans toutes les civilisations qui ont précédé la nôtre, on retrouve cette grande idée que le rêve est un médiateur entre le monde physique dans lequel nous vivons et un autre univers spirituel, inaccessible et inconnaissable. Traditionnellement le rêve est un messager des dieux, une fonction transcendante du rêve que l'on retrouve dans toutes les grandes religions.
La Bible ne fait pas exception et elle est jalonnée de grands rêves comme l'Échelle céleste de Jacob, les rêves initiatiques cosmiques de Joseph, les rêves de Pharaon, etc. Pour les chrétiens, l'histoire du Christ commence aussi avec des visions et de grands rêves comme ceux de Joseph, le père de Jésus.
Dans notre société moderne dominée par le matérialisme et l'athéisme, cette fonction transcendante se manifeste toujours de façon parfois impressionnante chez des individus isolés à des moments particulièrement critiques de leur existence. La récente conversion au christianisme de Véronique Levy, la soeur de Bernard Henry, a ainsi été médiatisée à cause du grand rêve très impressionnant dont elle a fait le récit suivant pour Paris-Match :
« Je suis recouverte d'un voile noir, encerclée par des hommes qui me lancent de l'un à l'autre. Je m'arrache à ce cercle, je cours, jusqu'à ce que j'arrive devant une cathédrale. Les portes s'ouvrent. J'entends les battements d'un coeur qui secouent toute la cathédrale. Et je vois le Christ en croix, immense. Les battements s'intensifient et j'entends : « Que ton coeur de pierre devienne un coeur de chair. » Les bras du Christ s'élancent vers moi et de ses mains transpercées sortent deux épées qui me rentrent dans le coeur. C'était la première fois que le Christ s'adressait à moi. J'étais à la fois terrorisée et envahie d'amour. Je n'ai jamais oublié ce rêve, dont, évidemment, je n'ai parlé à personne. » Paris-Match.com du 30 mars 2015.
Comme avec les rêves bibliques, ces rêves transcendants sont capables de bouleverser toute une vie et ceux qui les reçoivent sont les nouveaux prophètes des temps modernes. Aujourd'hui les religions perdent cet esprit prophétique, elles deviennent rigides, figées et stériles comme les langues mortes qui n'existent que par les livres :
« Car il est double, le méfait commis par mon peuple : ils m'ont abandonné, moi, la source d'eau vive, pour se creuser des citernes, des citernes crevassées, qui ne peuvent retenir les eaux. » Jérémie, chapitre 2, verset 13.
Est-ce que le judaïsme, le christianisme et l'islam vont finir par comprendre ? Rien n'est moins sûr !
À l'opposé de tout ce qui précède, pour Freud le rêve n'est pas un phénomène naturel et il n'a pas de véritable utilité. Le rêve freudien dissimule sans fin au rêveur des refoulements sexuels et des pulsions mauvaises issues de sa toute petite enfance. Les psychanalystes freudiens l'ont bien compris, eux qui se désintéressent des rêves, ne racontent pas les leurs et ne travaillent pratiquement pas sur les rêves de leurs patients.
Avec Freud on ne trouve pas les notions de projection, de compensation ou d'individuation. En considérant chaque rêve comme l'expression d'un désir, l'interprétation freudienne est orientée vers le monde extérieur. Elle tend à désorganiser cette vie extérieure en donnant libre cours aux pulsions égoïstes de l'individu et elle jette, à priori, le trouble sur sa personnalité profonde, considérée comme perverse.
Last but non least, la doctrine freudienne nie complètement la fonction transcendante du rêve et rejette tout l'héritage de ses ancêtres.
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