. |
Accueil |
Analyses de rêves |
Sommeil et rêves |
Chronobiologie |
Psychosoma |
Pharmacie |
Diabète |
Toxicologie |
Livres et Documents.pdf |
Contact/Auteur |
Sommaire
Charte éditoriale
|
4 - Aspects généraux
|
Les rythmes biologique ne se limitent pas à un rythme veille-sommeil et à une horloge interne de 24h 30 chez les êtres vivants complexes. Les rythmes biologiques sont observés à tous les niveaux de la biologie (cellules, fonctions physiologiques, hormones, système nerveux) et leurs fréquences varient de quelques minutes (sécrétions pulsatiles, rythme cardiaque), à 24h (rythme nycthéméral) et à des rythmes lents (cycle génital) ou très lents (puberté).
Les rythmes biologiques ont de nombreux aspects différents qui en compliquent singulièrement la définition :
Un rythme biologique est une variation régulière et involontaire d'une fonction physiologique, d'un métabolisme, d'une activité cellulaire ou tissulaire (force musculaire, mitoses), d'une sécrétion hormonale, d'une tendance instinctive (appétit) ou même d'une fonction neuro-psychique (vigilance).
On rencontre des cycles et des rythmes chez tous les organismes vivants, de l'algue unicellulaire à l'organisme le plus complexe. Une huître, placée dans un aquarium isolé des variations de température et de lumière, continue à s'ouvrir et à se fermer au rythme de la marée de la côte où elle a été ramassée.
Les rythmes ont une origine endogène. Ce sont des automatismes biologiques liés aux propriétés des systèmes biologiques et aux particularités génétiques des êtres vivants.
Les rythmes concernent aussi le système nerveux central, le dynamisme des pulsions instinctives, l'activité neuropsychique et le comportement des êtres vivants. Ils se manifestent dans le développement, la pleine activité et le déclin de grandes fonctions comme la reproduction au cours de l'existence. Grâce à eux, les activités physiologiques s'enchaînent et s'adaptent à un environnement naturel qui, lui aussi, varie régulièrement.
Au niveau le plus élémentaire, les chimistes étudient des réactions naturellement périodiques. On connait actuellement une soixantaine de réactions susceptibles de produire des oscillations, avec de nombreuses variantes. (Rythmes et formes en chimie, PUF 97)
Nota : associées, les notions de rythme et de diffusion dans un milieu biologique conduisent aux structures spatiales périodiques biologiques, les taches du pelage du tigre par exemple...
En ce qui concerne les zèbres, le célèbre zoologiste Marcel Gotlib, que le monde entier nous envie, a brillamment démontré que les rayures se forment par bronzage derrière une grille en fer forgé.
Une cellule isolée possède déjà un rythme simplifié, aspect fondamental de son activité (fig. 1). Cette cellule ne peut pas tout faire à la fois et les différentes synthèses s'y succèdent selon un ordre et un horaire déterminés sur une durée de 24 h.
Cette suite se répète régulièrement et la majorité des organismes unicellulaires fonctionnent ainsi selon un rythme spontané de 24 h. Ce cycle cellulaire persiste quand la cellule est complètement isolée du monde extérieur, ce qui indique une origine endogène, liée aux métabolismes cellulaires et aux gènes. Dans le foie d'un animal nocturne comme la souris, les mitoses se produisent à un moment assez précis, vers 12 h, et elles dépendent de toutes les autres synthèses cellulaires qui précèdent.
distincts et communs à tous les rythmes apparaissent dans ce cycle cellulaire, qui ne laisse aucune place au hasard :
Avec ces paramètres, on peut établir, en fonction du temps :
Les rythmes concernent les métabolismes cellulaires, les grandes fonctions vitales, le système nerveux et la motricité. Certains rythmes durent quelques minutes, d'autres une ou plusieurs heures. Les rythmes de 24 heures sont habituellement synchronisés avec l'alternance jour et nuit, activité et repos. Il en est encore qui durent plusieurs semaines, voire des mois ou des années.
Quelques exemples, classés selon les systèmes biologiques concernés :
Selon la période observée pour un paramètre ou une activité biologique, on distingue les rythmes :
Selon l'horaire on distingue des activités nocturnes, diurnes ou autres.
L'acrophase d'un rythme est l'instant où il passe à sa valeur maximale.
Selon la courbe de variation on distingue :
Chez l'homme, la multiplicité des rythmes fait penser aux différents rouages d'une montre qui s'entraînent les uns les autres, et il existe certainement des couplages entre les différentes activités biologiques. Le rythme nycthéméral de 24 heures est le plus apparent, et le cycle génital de 28 j chez la femme semble le mieux connu sur le plan hormonal. Même des paramètres relativement stables comme la température ou le taux de potassium présentent des variations nycthémérales, de sorte que l'homéostasie peut être regardée comme une limite des phénomènes rythmiques.
Il y a dans le monde vivant toutes sortes de rythmes, 7 j pour la reproduction de certains champignons, 1 an pour l'hibernation et de nombreux cycles de reproduction ou de migration, 15 ans pour la floraison d'une variété de bambous quelle que soit son implantation géographique. Il existe une espèce de poisson qui change de sexe à l'âge de 6 ans...
Documents pdf
libre téléchargement
no virus !
Conditions Générales de Vente
Politique de confidentialité
Politique de retour
Sitemap